PRESERVATION DE LA FERTILITE
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Trois décennies se sont écoulées depuis l’évènement historique constitué par la naissance de Louise Brown le 25 juillet 1978 au Royaume-Uni, le premier enfant conçu par Fécondation in vitro. Depuis quelques années, le champ de l’assistance médicale à la procréation a largement dépassé le cadre de la prise en charge du couple infertile. En effet, les avancées techniques rendent désormais possible la congélation d’embryons, d’ovocytes et de tissu ovarien en vue d’une utilisation future.
Parallèlement, les progrès thérapeutiques dans la prise en charge des cancers de l’enfant et du jeune adulte ont permis une augmentation significative des taux de survie, au prix, dans un nombre non négligeable de cas, d’une réduction du potentiel de fertilité. Ainsi, les techniques visant à préserver cette fertilité avant initiation du traitement gonadotoxique doivent désormais faire partie intégrante de la prise en charge multidisciplinaire du cancer chez l’enfant et les patients en âge de procréer. Au-delà du cancer, la préservation de la fertilité se doit également d’être envisagée devant toute situation médicale susceptible de différer le projet parental. Comme toute discipline émergente touchant au domaine de la procréation, la préservation de la fertilité soulève de nombreuses questions psychologiques, éthiques et juridiques.
Les coordinateurs de cet ouvrage ont initié la préservation de la fertilité avec les équipes clinico-biologiques de l’hôpital Antoine Béclère à Clamart. Ils ont pensé ce livre, destiné aux gynécologues, chirurgiens, oncologues médicaux, hématologues, internistes et spécialistes des cancers de l’enfant, afin qu’il contribue à la prise de conscience de la nécessité systématique d’intégrer la préservation de la fertilité dans la gestion des affections chroniques du sujet jeune. Cet ouvrage va également pouvoir servir de référence pour aider à la prise de décision dans les cas les plus difficiles, pour lesquels la balance bénéfices/risques est la plus compliquée à établir.
Michaël Grynberg, gynécologue-obstétricien et andrologue, Hôpital Jean Verdier, Bondy, Université Paris XIII.
René Frydman, gynécologue-obstétricien, Hôpital Foch, Suresnes, Professeur Emérite de l’Université Paris V.
Trois décennies se sont écoulées depuis l’évènement historique constitué par la naissance de Louise Brown le 25 juillet 1978 au Royaume-Uni, le premier enfant conçu par Fécondation in vitro. Depuis quelques années, le champ de l’assistance médicale à la procréation a largement dépassé le cadre de la prise en charge du couple infertile. En effet, les avancées techniques rendent désormais possible la congélation d’embryons, d’ovocytes et de tissu ovarien en vue d’une utilisation future.
Parallèlement, les progrès thérapeutiques dans la prise en charge des cancers de l’enfant et du jeune adulte ont permis une augmentation significative des taux de survie, au prix, dans un nombre non négligeable de cas, d’une réduction du potentiel de fertilité. Ainsi, les techniques visant à préserver cette fertilité avant initiation du traitement gonadotoxique doivent désormais faire partie intégrante de la prise en charge multidisciplinaire du cancer chez l’enfant et les patients en âge de procréer. Au-delà du cancer, la préservation de la fertilité se doit également d’être envisagée devant toute situation médicale susceptible de différer le projet parental. Comme toute discipline émergente touchant au domaine de la procréation, la préservation de la fertilité soulève de nombreuses questions psychologiques, éthiques et juridiques.
Les coordinateurs de cet ouvrage ont initié la préservation de la fertilité avec les équipes clinico-biologiques de l’hôpital Antoine Béclère à Clamart. Ils ont pensé ce livre, destiné aux gynécologues, chirurgiens, oncologues médicaux, hématologues, internistes et spécialistes des cancers de l’enfant, afin qu’il contribue à la prise de conscience de la nécessité systématique d’intégrer la préservation de la fertilité dans la gestion des affections chroniques du sujet jeune. Cet ouvrage va également pouvoir servir de référence pour aider à la prise de décision dans les cas les plus difficiles, pour lesquels la balance bénéfices/risques est la plus compliquée à établir.
Michaël Grynberg, gynécologue-obstétricien et andrologue, Hôpital Jean Verdier, Bondy, Université Paris XIII.
René Frydman, gynécologue-obstétricien, Hôpital Foch, Suresnes, Professeur Emérite de l’Université Paris V.