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Resumé
A cinq kilomètres à peine au sud-est de l’Héraklion moderne, sur la colline de Képhala et au bord de la rivières Kairatos (aujourd’hui, Katsambas), l’une des civilisations du monde égéen préhistorique les plus importantes atteignait son apogée voici quelques quatre milles ans : la civilisation minoenne, comme le fouilleur de Cnossos, Arthur Evans, la nomma. Nombreuses sont les choses qui apparaissent pour la première fois en Crète minoenne. Ses habitants construisent des cités autour de gigantesques palais, ils développent leurs activités commerciales de manière satisfaisante et inventent un art à la fois imposant et léger, majestueux et enjoué, une prière au pouvoir divin, mais aussi un hymne à la vie humaine et à la liberté de la nature. Le présent guide ne constitue pas un traité scientifique, et ne s’étend pas sur les interprétations des trouvailles archéologiques ; son but est d’introduire le profane aux principales caractéristiques de la civilisation minoenne, et de l’aider parallèlement à visiter le site archéologique, à recomposer, grâce à son imagination personnelle, l’ensemble des installations qui y étaient construites.
Des ténèbres à la lumière
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Ce récit de la déportation à Auschwitz d’une jeune fille juive de bonne famille, âgée de moins de vingt ans, s’étend du printemps 1944 au printemps 1945. C’est-à-dire depuis son arrestation à Paris par la police française jusqu’à sa libération dans une Allemagne livrée au chaos et à son rapatriement en France en avril-juin 1945. Dès les premières pages on est pris par cette écriture à la fois modeste et authentique qui témoigne d’une manière poignante de l’immense souffrance de la déportation et du génocide. A côté de tant de récits de survivants, celui-ci frappe par sa simplicité, sa sincérité, sa rigueur psychologique et morale. Evitant toute enflure, l’auteur décrit successivement son itinéraire de Paris à Auschwitz, la vie au camp, les circonstances qui lui ont permis de survivre en échappant aux sinistres « sélections », ses compagnes de malheur et l’amitié qui les lie entre elles – un facteur essentiel de leur survie -, puis l’évacuation d’Auschwitz et les terribles marches de la mort vers divers camps de Silésie, de Saxe et de Brandebourg, enfin l’errance entre troupes russes, débris allemands et prisonniers français libérés dans l’univers hallucinant de l’Allemagne année zéro. Il s’agit donc là d’un document d’une qualité rare. On en admirera la précision, étayée par les notes prises au retour de la déportation, ainsi que la justesse de ton, d’autant que dans son récit l’auteur a gardé la fraîcheur de ses dix-neuf ans. Bref, un livre qui, loin de faire double emploi avec les innombrables témoignages déjà publiés, aide à mieux comprendre et à mieux sentir la tragédie du génocide dans les ténèbres du IIIe Reich.