Tous Publics
Resumé
Acropole, du grec ancien akropolis. De l’expression akra polis (les confins de la ville). Le terme désignait à l’origine le point extrême d’une ville, où étaient habituellement érigés des murs de protection, une forteresse, et donc, par extension, forteresse, lieu protégé. C’est chargé de cette seconde signification que le Rocher Sacré franchit le seuil de l’Histoire, il y a 6000 ans. Habitat néolithique et lieu de protection d’abord, il acquerra progressivement un caractère cultuel, pour constituer à l’époque classique le champ d’application des succès les plus modernes de la science, mais aussi le lieu de l’expression artistique la plus haute. Aujourd’hui, 2500 ans plus tard, l’Acropole continue à provoquer la même émotion intacte et le même émoi unique. Symbole de l’harmonie et de la mesure, elle résume dans ses marbres lumineux tout le monde antique, les débuts de l’humanisme et de la démocratie, la volonté de progrès, la tendance de l’homme à « regarder vers le haut », à rechercher la perfection. Dans ce Guide, les mythes liés à l’Acropole sont mentionnés, ainsi que sa marche dans l’Histoire, le site archéologique, le Musée Archéologique, les monuments et les sanctuaires environnants, sont décrits de manière analytique. Enfin, les photographies, les dessins et les restitutions, facilitent la visite du « tetre grandiose de Pallas » ; le symbole de l’esprit classique à travers les siècles.
La guerre des microbes
- Write a review
Also available in epub format
Public
Historiens et biologistes Passionnés de l’histoire de la guerre micro-biologique et bactériologique
Resumé
Le présent ouvrage rapporte l’influence des maladies infectieuses sur l’évolution des faits historiques et en particulier sur les conflits politiques et militaires. De tous les temps, il apparaît que les hommes ont appris à vivre en présence des « miasmes » et même à les utiliser à des fins guerrières. Le siège de Syracuse en 416 avant Jésus-Christ qui opposa Athènes et Sparte et au cours duquel les Athéniens furent acculés et décimés dans une zone où la fièvre des marais (le paludisme) régnait, en est un exemple particulièrement démonstratif. De même, depuis la plus haute Antiquité, les hommes ont utilisé des cadavres humains ou animaux pour contaminer les puits et rendre l’eau impropre à la consommation. Au Moyen Âge, par exemple, on catapultait des cadavres infectés par la peste noire pour propager l’infection chez l’ennemi. Lors des conflits du XVIII e siècle en Amérique du Nord, les Anglais distribuaient aux Indiens favorables aux Français, des vêtements contaminés par le virus de la variole. Les infections spontanées ou induites par l’homme ont provoqué des bouleversements historiques considérables comme l’épidémie de syphilis lors du siège de Naples par le roi de France Charles VIII ou la suette anglaise lors de la réforme luthérienne. La Grande Famine causée par la destruction des pommes de terre par un champignon qui a sévi en Irlande au cours du XIX e siècle a finalement amené au pouvoir le premier Président catholique des États-Unis, John Fitzgerald Kennedy. L’épidémie de grippe dite « espagnole » a considérablement modifié le cours de la Première Guerre Mondiale. Le XX e siècle a vu l’approche scientifique de l’utilisation à des fins guerrières des agents biologiques dans le but de constituer des armes de destruction massive, symbolisée par les expériences japonaises en Mandchourie lors de la seconde Guerre Mondiale. Enfin, tout récemment, parallèlement aux attaques terroristes du 11 Septembre 2001, l’envoi des lettres piégées avec du bacille du charbon a marqué l’émergence d’un nouveau phénomène particulièrement inquiétant : le bioterrorisme. Jean Freney, professeur des Universités et enseigne la microbiologie à l’Institut des Sciences Pharmaceutiques et Biologiques de Lyon. Il est également praticien hospitalier à l’Hôpital Edouard Herriot de Lyon. François Renaud, Maître de conférences au département de Génie Biologique de l’IUT A de Lyon. Il effectue ses recherches en bactériologie au sein de l’Institut des Sciences Pharmaceutiques et Biologiques de Lyon.