L'analyse d'un échantillon de 434 fusions-acquisitions impliquant une entreprise publique nous permet d'investiguer le rôle de l'État dans ce type d'opérations. Les 172 nationalisations génèrent des résultats proches de ceux observés sur des opérations entre entreprises privées, tandis que les 262 privatisations soulignent une création de valeur pour les cibles particulièrement faible (+3,83%). Les résultats semblent valider la prééminence des aspects positifs d'une rente liée à la protection de l'Etat sur les inconvénients présumés de la théorie des droits de propriété.
Auteurs :Aktas Nihat , De Bodt Éric , Liagre Laurent Extrait de la revue BMI 71