La théorie bancaire stigmatise le rôle de production et de transmission d'information des intermédiaires financiers. La jurisprudence sur le soutien abusif remet en cause cette pensée unique : des banques sont en effet condamnées pour avori retardé la liquidation d'entreprise non viables. A travers l'étude de 39 dossiers de soutien abusif, ce travail de soutien abusif, ce travail tente de mettre à jour les raisons d'un tel comportement. Les résultats permettent de ditinguer deux types de soutien abusif : un soutien involontaire dû à un contrôle insuffisant ou à une erreur d'interprétation ; un soutien délibéré dû à la volonté du banquier de parfaire ses garanties ou à sa trop grande capacité vis-à-vis du débiteur.
Auteurs :Vilanova Laurent Extrait de la revue BMI 46