I. Etapes d'un développement minier II. Exploration III. Evaluation IV. Construction V. Production VI. Restauration
Public
Cet ouvrage sera utile à la nouvelle vague de prospecteurs de géologues, de mineurs et de métallurgistes, mais aussi aux responsables, aux économistes et aux stratèges qui auront la charge d'assurer l
Resumé
De 1940 à 1985, en 3 vagues déferlantes, d'abord dans le plus grand secret pendant la guerre, puis dans les pays industrialisés et leurs anciennes colonies et enfin dans le monde entier pendant les années 70 pour exorciser la grande peur engendrée par les crises pétrolières, la quête de l'uranium est passée par des aventures dignes de celles des ruées vers l'or du XIXe siècle. Cette fois les nouveaux pionniers prenaient appui sur la science et utilisaient des techniques "pointues". La géologie, en effet, vint au secours des prospecteurs dont les méthodes directes devinrent vite insuffisantes pour débusquer des minéralisations cachées en profondeur. Avec leur panoplie de méthodes indirectes, géologues et géophysiciens surent définir de nouvelles cibles pour les sondages et trouver les gisements dont l'industrie avait besoin.
REGARDS SUR L'URANIUM - Tome 3 : les concentrations naturelles d
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Depuis 1940, la prospection de l'uranium s'est étendue à la Terre entière. Ce qui a permis de faire un constat : parmi les occurrences naturelles d'uranium, les indices sont innombrables, mais les concentrations valorisables par exploitation minière, rares. C'est ainsi que les " rolls " de l'Ouest américain et les filons hercyniens d'Europe firent les beaux jours de l'industrie jusqu'à la découverte de l'uranium de l'Athabasca au Canada vers 1970. Cluff, d'abord, puis toute une série de gisements furent localisés à des profondeurs de plus en plus grandes. Le champion actuel, Mc Arthur River, se trouve à 640 m de profondeur (186 000 tu à la teneur de 14,3 % u). Il s'agit là de très riches concentrations par rapport à celles connues dans les autres provinces uranifères du monde. Selon nos connaissances actuelles, l'Athabasca est unique au monde et l'intensité des phénomènes métallogéniques fit appel à des mécanismes que l'on connaît encore mal, mais bien différents de ceux auxquels sont dues les autres concentrations, et que l'on connaît bien.
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Depuis 1940, la prospection de l'uranium s'est étendue à la Terre entière. Ce qui a permis de faire un constat : parmi les occurrences naturelles d'uranium, les indices sont innombrables, mais les concentrations valorisables par exploitation minière, rares. C'est ainsi que les " rolls " de l'Ouest américain et les filons hercyniens d'Europe firent les beaux jours de l'industrie jusqu'à la découverte de l'uranium de l'Athabasca au Canada vers 1970. Cluff, d'abord, puis toute une série de gisements furent localisés à des profondeurs de plus en plus grandes. Le champion actuel, Mc Arthur River, se trouve à 640 m de profondeur (186 000 tu à la teneur de 14,3 % u). Il s'agit là de très riches concentrations par rapport à celles connues dans les autres provinces uranifères du monde. Selon nos connaissances actuelles, l'Athabasca est unique au monde et l'intensité des phénomènes métallogéniques fit appel à des mécanismes que l'on connaît encore mal, mais bien différents de ceux auxquels sont dues les autres concentrations, et que l'on connaît bien.