Au moment où l'on assiste à une prolifération des applications électroniques communicantes en médecine et plus largement en santé, et où des voix se font entendre pour dénoncer cette « intrusion » des techniques dans la sphère médicale aux dépens de l'humain, nous nous interrogeons ici sur les fondements de cette inquiétude. La technique s'oppose-t-elle intrinsèquement à la médecine humaniste ? Existe-t-il, dans l'histoire de la médecine, des faits susceptibles de nous convaincre que l'inquiétude 'voire la prévention' de certains est fondée ?
Beaucoup a été dit et écrit sur la motivation au travail depuis l’avènement des organisations modernes. Les théories gestionnaires de la motivation ont focalisé leur apport sur l’identification des stimuli externes qui pouvaient être actionnés par les organisations et leur relais, les managers, dans l’optique de susciter la motivation des individus. Cet article propose un retournement d’approche. La motivation au travail y est appréhendée comme une dynamique éminemment individuelle résultant de l’investissement de trois registres d’activités : les Obligations, les Initiatives et les Aspirations. Ces trois registres sont indispensables à chaque individu au travail ; ils sont propres à chacun (leur contenu varie d’un individu à l’autre) et sont en évolution permanente, au fur et à mesure qu’ils sont effectivement investis et que l’individu avance en âge. Cette conceptualisation fonde une nouvelle approche de la gestion de la motivation en organisation : l’orientation qu’elle propose est de faire de chaque individu au travail à la fois le gardien et le régulateur de ses Obligations/Initiatives/Aspirations.