La majorité des bacilles à Gram négatif anaérobies stricts isolés de produits pathologiques appartiennent à la famille des Bacteroidaceae. Dans l’édition de 1984 du Bergey’s Manual of Systematic Bacteriology, (Holdeman et al., 1984) distinguent à l’intérieur de cette famille 13 genres différents. Les espèces les plus fréquemment isolées appartenaient aux genres Bacteroides, Fusobacterium et Leptotrichia. La distinction entre ces trois genres reposait sur des caractères morphologiques et sur les produits terminaux du métabolisme des hydrates de carbone.
Depuis une dizaine d’années, la littérature voit se multiplier des travaux cherchant à identifier les différents leviers à actionner afin d’encourager l’innovation au sein des entreprises. En prolongement de ces travaux centrés sur l’émergence d’une « culture de l’innovation », l’état de l’art réalisé dans cet article nous permet d’établir que créer une atmosphère de « sécurité psychologique » est le seul moyen permettant que :
– les membres de l’organisation ne soient pas paralysés par la peur d’échouer et continuent de proposer des projets audacieux,
– ces mêmes acteurs tirent les leçons des erreurs qui seront inévitablement commises au cours du processus d’innovation et soient en mesure de ne plus les reproduire. Nous suggérons, à ce titre, quelques axes de réflexion pour créer une culture du « droit à l’erreur » au sein des organisations, à commencer par la refonte des systèmes de sanction récompense et par l’inclination de la direction à « légender » les échecs. Nous soulignons néanmoins que ce qui est éventuellement possible dans le contexte de la culture américaine ne l’est pas forcément dans celui de la culture française.