- Rupture de stock
CF2013131 ART. Sport et Cancers Gynécologiques : prévention et mécanismes d’action
- Donnez votre avis
Résumé
La pratique d’activité physique ou d’activité sportive, régulière modérée a un rôle bénéfique sur la prévention du cancer du sein avec un niveau de preuve convaincant, il en est de même pour le cancer de l’endomètre, le rôle est suggéré pour le cancer de l’ovaire. Le rôle positif de l’activité physique en prévention tertiaire dans la période post diagnostic a été étudié pour le cancer du sein, elle réduit la mortalité toute cause et la mortalité liée au cancer. Le bénéfice est fonction de la quantité d’énergie dépensée par semaine. L’activité musculaire intervient à différents niveaux, au niveau du métabolisme énergétique de la cellule privant la cellule tumorale des apports en substrats énergétiques, stimulant l’activité des anti oxydants, diminuant les cytokines pro inflammatoires, au niveau hormonal avec des modifications bénéfiques de l’insuline, de l’IGF1, des stéroïdes sexuels, et du rapport adiponectine sur leptine, au niveau des voies de signalisation cellulaire favorisant l’apoptose cellulaire. Ces actions sont indépendantes ou liées à l’action sur la composition corporelle avec une augmentation de la masse maigre et une diminution de la masse grasse.Sensibiliser les femmes aux recommandations d’activité physique reste un challenge pour l’avenir.
Mots-clés : Sport, activité physique, prévention, cancer du sein, cancer de l’ovaire, cancer de l’endomètre, insuline, muscle, adipokine, marqueurs biologiques.