IB20113433 LHUMANITÉ SE DIT DE MULTIPLES MANIÈRES
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Résumé
Les débats sur l’amélioration de l’être humain posent la question du caractère moralement désirable de l’amélioration de nos capacités. En un sens, la réponse est immédiate: améliorer est, par définition, une bonne chose. Toutefois, il s’agit ici d’une amélioration dans un sens bien précis, celui d’aller au-delà de nos capacités «naturelles». Est-ce encore une bonne chose ? Pour répondre à cette question, il faut se demander quelle est la valeur des biens que nous poursuivons quand nous cherchons à nous améliorer, ce qui n’est possible que si on les place à l’intérieur d’une conception de la vie bonne elle-même désirable. Il existe plusieurs conceptions de la vie bonne qui sont désirables, même si toutes ne le sont pas. Chacune demande que nous nous améliorons dans une certaine direction, selon les types d’excellences et l’idéal de la personne qu’elle promeut. Mais tous les moyens sont-ils permis pour atteindre ces excellences et cet idéal ? Ce n’est évidemment pas le cas. Pour y voir plus clair, une série de principes normatifs est proposée afin de déterminer quels sont les moyens moralement admissibles pour nous améliorer. Il en ressort que l’usage de moyens technologiques et biotechnologiques ne pose aucun problème particulier.
Mots-clés :
Amélioration, Transhumanisme, Technologie, Science, Devenir de l’humanité.