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Résumé
Les moralistes, en Chine comme ailleurs, s’accommodent mal du luxe le plus courant, celui de l’étalage de biens parfois raffinés, mais surtout coûteux et ostentatoires. Dès l’antiquité, les sages, ainsi qu’en témoignent certains textes vénérables tels le « Classique de la piété filiale » (Xiaojing 孝經) 1, dénonçaient les dangers de son usage et les catastrophes qui en découlent, usage dont un prince avisé se tient toujours à l’écart : « … Celui qui est au-dessus des autres […], quelque riche qu’il soit, il ne donnera pas dans le luxe. En évitant les périls de l’élévation, il en perpétuera la durée ; en se préservant du luxe, il jouira continuellement de l’abondance. Sa grandeur et ses richesses assurées, elles assureront son rang suprême à sa famille et la paix dans ses États2 ».