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Souffrance au travail dans les grandes entreprises
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CONTENU : La souffrance des salariés au travail est un thème d’actualité, pour de nombreuses années encore comme le prévoit dans ce manuel l’un des auteurs, médecin spécialiste de la souffrance. Mais ce thème est sulfureux car cette souffrance est souvent niée par le haut management et les directions. Ces derniers évoquent une médiatisation exagérée. Ils font observer que la pénibilité au travail était bien plus grande lors des siècles précédents. Ils estiment que les suicides dans les locaux de l’entreprise dont on a tant parlé ont essentiellement pour cause la faiblesse psychologique des employés et sont dus à des problèmes personnels. Pourtant nul ne peut nier dans le monde du travail le phénomène de stress confondu ou associé parfois avec le harcèlement moral. Qu’en est-il véritablement ? Est ce vraiment nouveau ? Comment ce stress doit-il ou est-il considéré aujourd’hui non seulement d’un point de vue médical mais aussi juridique ? Quelle est la différence avec le harcèlement ? Les frontières sont-elles véritablement marquées ? Quelles sont plus généralement les raisons profondes de la souffrance actuelle en France ? Qu’en est-il a fortiori lorsque le salarié est déjà un travailleur physiquement handicapé ? L’aspect psychologique initialement ignoré ou méprisé de certains troubles peut-il continuer à être rejeté alors que paradoxalement le management s’appuie plus que jamais depuis les années 80 et d’une manière de plus en plus envahissante sur des méthodes psychologiques copiées sur les anglo-saxons pour évaluer ou gérer les « ressources humaines » de l’entreprise ? Le traditionnel retour sur expérience n’a t-il pas cédé la place à des techniques insidieuse importées d’un autre monde ? Sont-elles pour autant adaptées et bien comprises par des pays de droit latin comme le nôtre ? Doit–on oublier que la majorité des pays de notre planète font référence à un droit d’origine romano-germanique (dit encore droit latin) ce qu’on semble vouloir ignorer dans les grandes sociétés en France? Est-on surtout conscient d’une évolution progressive si ce n’est d’une révolution dans l’entreprise qui ne dit pas son nom ?