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L'objectif de cet article est l'examen des relations entre les taux d'intérêt à court terme des pays membres du Système monétaire européen, et particulièrement l'étude de l'hypothèse de domination allemande. Nos résultats issus des tests de cointégration suggèrent l'exitence de relation d'équilibre de long terme entre les taux européens. L'analyse en VAR bivarité montre que la causalité au sene de Granger entre les taux allemands et ceux des autres pays européens est soit unidirectionnelle (France, Belgique, Danemark, Italie et Espagne) soit bidirectionnelle (Suède et Hollande). La prise en compte de l'influence des taux courts américains, dans le cadre de modèles de causalité trivariés, modifie le sens de la causalité qui devient en majorité bidirectionnelle. L'impact de la politique monétaire du reste du monde - représentée ici par les développements des taux d'intérêt à court terme américains - n'est pas entièrement canalisé par les taux allemands. Nous concluons au rejet de l'hypothèse d'asymétrie du SME sur la période récente.Auteurs :Cherif Mondher
Extrait de la revue BMI 35