Depuis une dizaine d’années, la présence économique de la République populaire de Chine (RPC) en Afrique du nord a fortement progressé1. Les pays du Maghreb et du Machrek sont devenus des fournisseurs de premier plan en matières premières énergétiques et minières de la Chine, mais également des débouchés commerciaux significatifs. L’intérêt de la Chine pour les pays du bassin de la méditerranée s’explique aussi par la proximité de cette région avec l’Union européenne, le premier marché mondial de consommateurs, par la qualification de la main d’oeuvre locale et un niveau de vie comme au Maroc, sensiblement plus élevé qu’en Afrique sub-saharienne. En Égypte comme en Tunisie, les récentes évolutions institutionnelles n’ont guère d’implication pour les intérêts économiques de la RPC (aussi longtemps que le canal de Suez reste ouvert à la circulation des navires). Par contre en Libye, le changement de régime dans la violence, inquiète davantage les autorités chinoises. Si le colonel Kadhafi n’a jamais été un allié de la RPC, son renversement a des répercussions au-delà même de la Libye.
Beaucoup a été dit et écrit sur la motivation au travail depuis l’avènement des organisations modernes. Les théories gestionnaires de la motivation ont focalisé leur apport sur l’identification des stimuli externes qui pouvaient être actionnés par les organisations et leur relais, les managers, dans l’optique de susciter la motivation des individus. Cet article propose un retournement d’approche. La motivation au travail y est appréhendée comme une dynamique éminemment individuelle résultant de l’investissement de trois registres d’activités : les Obligations, les Initiatives et les Aspirations. Ces trois registres sont indispensables à chaque individu au travail ; ils sont propres à chacun (leur contenu varie d’un individu à l’autre) et sont en évolution permanente, au fur et à mesure qu’ils sont effectivement investis et que l’individu avance en âge. Cette conceptualisation fonde une nouvelle approche de la gestion de la motivation en organisation : l’orientation qu’elle propose est de faire de chaque individu au travail à la fois le gardien et le régulateur de ses Obligations/Initiatives/Aspirations.