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Résumé
Depuis plusieurs décennies, des progrès considérables ont été effectués dans l’utilisation de la neuroimagerie structurale et fonctionnelle en psychiatrie. Des anomalies morphologiques de structures régulatrices des émotions, en particulier du cortex préfrontal et du système limbique ont été retrouvées chez les sujets violents présentant un trouble psychiatrique ou un trouble de personnalité. Sur le plan fonctionnel, des dysfonctions frontales ont été mises en évidence, concernant des réseaux impliqués dans les comportements d’empathie ou de colère ; à titre individuel, il est possible d’objectiver l’existence d’hallucinations acoustico-verbales ou de désinhibition iatrogène potentiellement criminogènes. Cependant, l’utilisation de ces techniques en cour d’assises présente des limites, et leur apport pour la détermination de l’irresponsabilité pénale pour trouble mental semble encore sujette à discussion.
Mots-clés : Psychiatrie médicolégale, Neuroimagerie, Responsabilité pénale, Expertise psychiatrique, Neurosciences.