IB2014436 Art. Les arrêts de traitements à propos de greffes
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Résumé
Peut-on prélever les organes d'une personne en fin de vie après avoir décidé d'arrêter ses traitements ? Les donneurs décédés après un arrêt cardiaque constituent, depuis la réunion de Maastricht de 1995, une source d'organes réactualisée pour répondre au besoin croissant de demandes de greffe. Si certains pays les ont autorisés, la catégorie dite « Maastricht 3 » suscite un questionnement éthique majeur. En France, les professionnels de santé impliqués dans les dons d'organes sont-ils prêts pour inclure les malades en fin de vie, les personnes cérébrolésées, celles en état végétatif chronique et bien d'autres encore, dans une procédure de prélèvement Maastricht 3 ? En explorant la narration de certains d'entre eux, cet article rend compte des résultats d'une recherche soutenue par l'Agence de la biomédecine et veut aider à mieux comprendre les enjeux moraux des arrêts de traitements à propos des greffes.
Mots-clés : Prélèvement d'organe, arrêt de traitement, donneur a coeur arrêté.