La ville est désignée en chinois par le mot composé chengshi, littéralement « muraille et marché », une manière de dire qu’elle assume un double rôle politique et économique. Elle a été très longtemps associée d’abord au pouvoir politique et on a longtemps pensé qu’elle remontait à la dynastie des Shang (XIVe-XIe siècles avant notre ère). La découverte de vestiges de murailles plus anciens laisse penser que les premières villes pourraient remonter à la dynastie semi-légendaire des Xia (XVIIIe-XVIe siècles av. J.-C.). Il est difficile de savoir ce à quoi ressemblaient ces premières agglomérations. Selon certains auteurs comme Paul Weatley, il se serait agi au début de simples centres cérémoniels. De toute manière les fouilles effectuées depuis les années 1930 sur le site de Anyang (Henan), ont révélé un ensemble de bâtiments et de tombes royales.
Cet article entend célébrer les trente ans de Myriam, cette étonnante campagne publicitaire qui émut la France tranquille de 1981 en révélant les dessous du modèle éponyme, au gré de promesses de plus en plus osées : « Le 2 septembre, j’enlève le haut », « Le 4 septembre, j’enlève le bas »… En rejouant avec attention et passion le strip-tease de Myriam, l’article montrera que, trente ans après, ce geste est éternel puisqu’avec Myriam, il y a toujours des dessous aux dessous. Cet étonnant millefeuille publicitaire nous permet ainsi d’approcher (mais non de connaître) les ressorts cachés du teasing publicitaire et des séductions de la curiosité commerciale.