La réforme de la tarification à l’activité est à ce jour en place avec un taux de « T2A » dite à 100%, c’est-à-dire une rémunération des hôpitaux à partir des tarifs des séjours nationaux. La réforme poursuit son cours avec une liste de séjours pour lesquels, chaque année, un tarif unique entre le secteur public et le secteur privé est appliqué, et ce, en vertu de la politique de « convergence tarifaire intersectorielle » appliquée.
Un nombre croissant d’investisseurs ne cherche plus, principalement, à gagner de l’argent en faisant fonctionner des entreprises, mais en effectuant des transactions sur les droits de propriété des entreprises. L’achat et la revente d’établissements industriels et commerciaux sont des moments privilégiés où de grosses sommes d’argent sont échangées rapidement et au cours desquels les fortunes se font et se défont. Quelles sont les conséquences de ces changements de propriété incessants sur le développement à long terme des établissements concernés et sur la prospérité (ou le déclin) de leurs parties prenantes (les salariés, les clients, les fournisseurs, les petits investisseurs et les collectivités locales) ? Nous proposons d’examiner ici ces questions à partir de l’étude du cas des investissements européens dans le bioéthanol brésilien.