SI2015232 Art. L'appropriation des réseaux socionumériques et les arts de l'encadrer...

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Résumé

L’enthousiasme pour les réseaux socionumériques est associé à une grande variété d’usages et de finalités qui révèle une forte flexibilité des dispositifs. Avec près d’un milliard et demi d’utilisateurs actifs chaque mois, Facebook constitue un cas particulièrement intéressant pour étudier l’appropriation d’une plateforme socionumérique. Quelles sont précisément les formes d’appropriation ? Comment ces plateformes gèrent-elles ces appropriations ? À partir d’une analyse secondaire de données qualitatives issues de deux projets de recherche, une variété de cas d’appropriations est analysée grâce au développement d’un cadre théorique original réunissant les approches d’Akrich (1998) et de Certeau (1990). La première approche permet d’identifier et de décrire les formes-types d’appropriations opérées par les utilisateurs. La seconde permet de comprendre quelles formes sont encouragées, tolérées ou prohibées par les plateformes. Les rapports de force entre utilisateurs et dispositifs sont révélés à travers leurs positions tactiques ou stratégiques. Les contours d’un management de l’appropriation sont ainsi esquissés en distinguant cinq « arts d’encadrer » l’appropriation qui correspondent aux arts de faire avec l’appropriation des utilisateurs. La recherche s’inscrit dans la perspective socio-politique de l’appropriation des SI et contribue à la théorisation d’un management de l’appropriation des SI. Loin de consacrer un usager tout puissant ou de célébrer l’empowerment des utilisateurs, elle souligne que l’appropriation est un rapport de force, largement en faveur des dispositifs dans le cas des réseaux socionumériques.

Mots-clés : appropriation, réseaux, socionumériques, arts de faire, rapport de force, Facebook.

9782747224987
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Beaucoup a été dit et écrit sur la motivation au travail depuis l’avènement des organisations modernes. Les théories gestionnaires de la motivation ont focalisé leur apport sur l’identification des stimuli externes qui pouvaient être actionnés par les organisations et leur relais, les managers, dans l’optique de susciter la motivation des individus. Cet article propose un retournement d’approche. La motivation au travail y est appréhendée comme une dynamique éminemment individuelle résultant de l’investissement de trois registres d’activités : les Obligations, les Initiatives et les Aspirations. Ces trois registres sont indispensables à chaque individu au travail ; ils sont propres à chacun (leur contenu varie d’un individu à l’autre) et sont en évolution permanente, au fur et à mesure qu’ils sont effectivement investis et que l’individu avance en âge. Cette conceptualisation fonde une nouvelle approche de la gestion de la motivation en organisation : l’orientation qu’elle propose est de faire de chaque individu au travail à la fois le gardien et le régulateur de ses Obligations/Initiatives/Aspirations.

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