Contrairement aux relations avec les voisins marocains et tunisiens, les rapports que les États-Unis ont entretenus et entretiennent avec l’Algérie sont assez complexes. Même si elles n’ont jamais atteint le niveau d’hostilité qui caractérisait les liens de ce pays avec la Libye jusqu’à récemment, les relations entre les États-Unis et l’Algérie ont été antagoniques de l’indépendance de l’Algérie en 1962 jusqu’à la dernière décennie 2. La raison essentielle des différences de vue tient des facteurs déterminants de la politique étrangère algérienne, façonnés par le contexte géopolitique (régional), l’expérience historique du pays, principalement la guerre de libération nationale 3 (1954-1962), des impératifs idéologiques, ainsi que des choix économiques imposés par les conditions postcoloniales 4.
Beaucoup a été dit et écrit sur la motivation au travail depuis l’avènement des organisations modernes. Les théories gestionnaires de la motivation ont focalisé leur apport sur l’identification des stimuli externes qui pouvaient être actionnés par les organisations et leur relais, les managers, dans l’optique de susciter la motivation des individus. Cet article propose un retournement d’approche. La motivation au travail y est appréhendée comme une dynamique éminemment individuelle résultant de l’investissement de trois registres d’activités : les Obligations, les Initiatives et les Aspirations. Ces trois registres sont indispensables à chaque individu au travail ; ils sont propres à chacun (leur contenu varie d’un individu à l’autre) et sont en évolution permanente, au fur et à mesure qu’ils sont effectivement investis et que l’individu avance en âge. Cette conceptualisation fonde une nouvelle approche de la gestion de la motivation en organisation : l’orientation qu’elle propose est de faire de chaque individu au travail à la fois le gardien et le régulateur de ses Obligations/Initiatives/Aspirations.