Résumé

Les conditions de travail contemporaines incitent les milieux professionnel et académique à se pencher sur la question du bien-être au travail. Les outils de mesure de cet état psychologique particulier demeurent toutefois perfectibles : ils révèlent généralement des dérives sémantiques, un défaut d’enracinement dans les expériences vécues par les acteurs, et/ou une forte propension à utiliser des indicateurs de mesure secondaires au grand dam de la psychologie positive. En appliquant le « paradigme de Churchill » auprès de 1178 répondants, nous présentons dans cet article une nouvelle échelle de mesure positive du bien-être au travail (EPBET) à la fois formative, fiable et valide. Elle s’organise autour de quatre rapports : aux autres, à soi, aux temps et à l’environnement de travail.

Mots-clés : Bien-être au travail, échelle de mesure, fiabilité, validité.