La bioéthique en Amérique Centrale a débuté en
2000 avec la création des comités de bioéthique et la
publication de lois sur les droits des malades et sur
l´éthique de la recherche. Au Panama, la bioéthique a
été inclue dans la formation médicale et une
association de bioéthique (ABIOPAN en espagnol)
travaille avec quelques difficultés. In Costa Rica il
existe un programme interuniversitaire de bioéthique,
mais le comité national de bioéthique de la recherche
a commencé à fonctionner en 2014. Au Salvador,
Guatemala et Honduras, les comités de bioéthique se
sont développés après la fin des guerres civiles et la
bioéthique est inclue dans les études médicales.
Mots-clés : Comités de bioéthique, Formation
médicale, Panama, Costa Rica, El Salvador,
Guatemala, Honduras.
Depuis une dizaine d’années, la littérature voit se multiplier des travaux cherchant à identifier les différents leviers à actionner afin d’encourager l’innovation au sein des entreprises. En prolongement de ces travaux centrés sur l’émergence d’une « culture de l’innovation », l’état de l’art réalisé dans cet article nous permet d’établir que créer une atmosphère de « sécurité psychologique » est le seul moyen permettant que :
– les membres de l’organisation ne soient pas paralysés par la peur d’échouer et continuent de proposer des projets audacieux,
– ces mêmes acteurs tirent les leçons des erreurs qui seront inévitablement commises au cours du processus d’innovation et soient en mesure de ne plus les reproduire. Nous suggérons, à ce titre, quelques axes de réflexion pour créer une culture du « droit à l’erreur » au sein des organisations, à commencer par la refonte des systèmes de sanction récompense et par l’inclination de la direction à « légender » les échecs. Nous soulignons néanmoins que ce qui est éventuellement possible dans le contexte de la culture américaine ne l’est pas forcément dans celui de la culture française.