Résumé

Les nouvelles exigences formulées en termes de développement durable (Agenda 21, cibles HQE en France, etc.), ont pour conséquences la mise en place de nouveaux modes opératoires, des effets directs sur les produits et sur l'organisation des compétences. À l'heure actuelle, ces exigences sont de plus en plus satisfaites pour les constructions neuves, mais encore peu d’opérations exemplaires font cas du parc ancien qui représente plus de 60 % du parc immobilier en France. On comprend donc l’enjeu qu’il y aurait à s’intéresser de plus près à ce parc ancien. C’est donc fort de ce constat qu’il nous a semblé logique de vouloir mener un projet de recherche sur ce thème étant donné l’actualité de notre école. En effet, le bâtiment original de l'Insa de 1955 va faire prochainement l'objet d'une rénovation pour abaisser les coûts énergétiques mais aussi pour revaloriser l'image de l'institution. Il s'agit essentiellement d'un travail concernant l'enveloppe du bâtiment (façades et toitures). À partir d'un exemple concret de rénovation d'un bâtiment à usage d'enseignement présentant une occupation diurne importante et variable, il s'agit de mettre au point une méthodologie préalable à la maîtrise d’oeuvre en vue d'une transposition possible sur d'autres parcs immobiliers existants. Il s'agit aussi de prouver comment une réflexion énergétique qui, a priori, ne se concentrerait que sur l'enveloppe du bâtiment implique obligatoirement une réflexion multicritériale et plus globale.