MC20122948 BIRMANIE : UNE TRANSITION « CIVILE » BIEN FRAGILE
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Résumé
Depuis plusieurs mois des gestes politiques encourageants s’accumulent en Birmanie, telle la libération, le 12 octobre 2011, de 6 300 prisonniers, dont environ 200 prisonniers politiques. Cette libération complète, d’une part, celle de mai 2011, qui a délivré près de 16 000 condamnés de droits communs et quelques dizaines de « prisonniers de conscience », et, d’autre part, l’amnistie de Aung San Suu Kyi (66 ans), le 13 novembre 2010, après plus de sept ans d’assignation à résidence (Rangoun), permettant du même coup le retour au coeur du jeu politique de Suu Kyi, qui se présentera aux prochaines élections partielles d’avril 2012. Ces signaux prometteurs, perçus comme une preuve de la sincérité des réformes du « nouveau » régime birman, ne sont toutefois que les prémices d’une longue et incertaine transition vers une « démocratie disciplinée et florissante » et son gouvernement « civil ».