Résumé

Il y a vingt ans, les médias occidentaux commençaient timidement à s’intéresser à la scène culturelle chinoise. De nouveaux cinéastes tels que Zhang Yimou et Chen Kaige étaient primés à Cannes, une génération découvrait avec ferveur et dans la cacophonie de nouvelles musiques - rock, punk, rap -, la publicité, la télévision, de nouveaux médias et s’essayait avec insolence et humour à d’autres moeurs, à de nouveaux langages, à de nouveaux modes de vie que l’ouverture économique entraînait irrésistiblement dans son sillage. Certains peintres s’essayaient au pop art, redéfinissant les normes et les cotes de la critique et du marché de l’art occidental. De jeunes écrivains de grands talents, dont les oeuvres étaient souvent adaptées au cinéma ou à la télévision, imposaient de véritables révolutions littéraires et pouvaient prétendre à une notoriété internationale.