Face au printemps arabe, l’Algérie adopte des positions qui suscitent des critiques acerbes et des soutiens déclarés. Cette ambivalence s’explique par une conjonction complexe de raisons qui, pour l’essentiel, reflète la relation dialectique entre la politique étrangère et la politique intérieure. La première devient alors soit instrument au service des intérêts de la politique intérieure au sens large du terme, soit un instrument visant le renforcement de la résilience du régime en place.