Résumé

La journée d’études du 4 février 2015 organisée par l’IREDIES (Ecole de droit de la Sorbonne, Université Paris 1), le CERIC (CNRS et Aix-Marseille Université) et l’Iddri, avait pour objectif de nourrir les travaux de préparation de la COP 21 en tentant de fertiliser une réflexion qui avait tendance à s’assécher un peu, en établissant des comparaisons avec d’autres domaines de la réglementation internationale. Il s’est agi d’explorer le contenu de la boîte à outils du droit international, en associant spécialistes du climat à des internationalistes généralistes ou spécialistes d’un autre champ du droit international (droit économique, droits de l’homme, etc.). L’objectif était, sur une série de « problèmes » rencontrés dans le domaine climatique, de confronter les regards des chercheurs, des négociateurs et des praticiens. La journée a témoigné de la flexibilité du droit international qui, par la large palette de ses instruments, offre de nombreuses possibilités aux États pour organiser la coopération entre eux. C’est bien plutôt le manque d’accord ou de volonté politique qui est généralement limitant. Il a été souligné à plusieurs reprises que la coopération internationale s’inscrit dans une dynamique, qu’il appartient au droit d’impulser et d’accompagner.

MOTS-CLÉS

Droit international, Changement climatique, Négociations, Contrôle.