Résumé

Succès d’une jeune galerie française à Paris et en Extrême-Orient. L’art contemporain, la photographie en particulier, dans cette partie du monde, ouvre de nouvelles perspectives dans la reformulation du goût et le positionnement des collectionneurs. Un entretien d’Emmanuel Lincot avec Flore et Romain Degoul, fondateurs de la galerie Paris-Beijing, le 15 décembre 2011. Emmanuel Lincot – Votre galerie, Paris-Beijing, inaugurée en 2006, privilégie la photographie chinoise. Pourquoi ce choix ? Est-ce une manière de vous distinguer d'autres galeries plus anciennes ? Romain Degoul – La galerie Paris-Beijing a été inaugurée fin 2006, tout simplement à partir du simple constat qu'il n'existait pas à l'époque d'autres structures de ce type, spécialisées en photographie contemporaine chinoise, alors que la scène locale était florissante et très douée… D'autre part, j'étais à l'époque photo reporter, la photographie était avant tout une passion. Nous avions un réseau dans le milieu de l'art en arrivant à Pékin et rencontrions de nombreux artistes et photographes mais il n'y avait pas réellement d'endroit où voir (et acheter) de la photographie.