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Le krach des marchés financiers au début des années 2000 a provoqué un sentiment de défiance vis-à-vis de la qualité des prévisions des analystes financiers, qui est susceptible d'engendrer une modification de leurs comportements à travers un effet de prudence, voire de pessimisme. L'objet de l'article est d'étudier ces modifications récentes de comportement, à travers une analyse intertemporelle (pré-krach et post-krach) des réactions aux bonnes et mauvaises informations. Plus particulièrement, nous étudions la relation entre les phénomènes de sur- et sous-réaction à l'information et le biais d'optimisme. Si le krach a provoqué une réduction de l'optimisme (voire un pessimisme généralisé) des analystes financiers, nous devrions désormais observer une sur-réaction aux bonnes nouvelles plus faible qu'avant le krach (voire une sous-réaction) et une sous-réaction atténuée aux mauvaises nouvelles (voire une sur-réaction). L'analyse des réactions aux informations nouvelles, inspirée de la méthodologie développée par Easterwood et Nutt (1999), confirme la décrue de l'optimisme. Elle fait principalement apparaître une forte diminution de la sous-réaction aux informations négatives. La sur-réaction aux informations positives, plus mitigée avant le krach, s'atténue également.Auteurs :Bessière Véronique , Kaestner Michael
Extrait de la revue BMI 92