Les liens entre engagement et comportements de subordination organisationnelle : une analyse comparative des modèles à trois et quatre dimensions par les régressions linéaires et les réseaux de neurones
Résumé
Cette recherche étudie les liens entre l’engagement organisationnel et les comportements de subordination des salariés définis comme le fait d’obéir aux ordres, directives et règlements émanant de l’organisation et de ses représentants. Nous examinons le rôle des différentes dimensions établies par Allen et Meyer, à partir des données de 549 répondants, suivant la méthode des « régressions multiples », complétée par celle des « réseaux de neurones artificiels » (RNA). Nos résultats montrent que les dimensions affectives et normatives ont des effets d’importance comparable ; la dimension continue n’intervient qu’à travers la sous-dimension « manque d’alternatives », les effets importants de cette dernière constituant une principale spécificité de ces comportements ; la dimension sacrifice n’apparaît qu’avec les « réseaux de neurones » dont l’apport se situe essentiellement sur les comportements les moins conformes. Les ressorts attitudinaux des comportements de subordination, l’utilité du modèle à quatre facteurs et les apports des méthodes non-linéaires sont discutés.
Un nombre croissant d’investisseurs ne cherche plus, principalement, à gagner de l’argent en faisant fonctionner des entreprises, mais en effectuant des transactions sur les droits de propriété des entreprises. L’achat et la revente d’établissements industriels et commerciaux sont des moments privilégiés où de grosses sommes d’argent sont échangées rapidement et au cours desquels les fortunes se font et se défont. Quelles sont les conséquences de ces changements de propriété incessants sur le développement à long terme des établissements concernés et sur la prospérité (ou le déclin) de leurs parties prenantes (les salariés, les clients, les fournisseurs, les petits investisseurs et les collectivités locales) ? Nous proposons d’examiner ici ces questions à partir de l’étude du cas des investissements européens dans le bioéthanol brésilien.