Résumé

En situation d’incendie, les structures en béton subissent d’importants désordres, parfois irréversibles. Parmi eux, un écaillage de la surface de béton exposée au feu peut apparaître. L’écaillage du béton, que l’on peut apparenter à une instabilité thermique du matériau, est préjudiciable pour la stabilité de la structure pendant l’incendie mais aussi après maîtrise du feu. Les frais de réparation et d’immobilisation des structures incendiées peuvent également atteindre des coûts élevés. Quelques rares solutions technologiques existent afin de limiter les effets dus à l’instabilité thermique du béton en situation d’incendie. Cependant, l’incomplète connaissance des mécanismes physiques responsables de l’instabilité thermique ne permet pas une conception maîtrisée des ouvrages. Les travaux de cette thèse ont pour but d’apporter une contribution expérimentale à une meilleure compréhension de ces mécanismes. Nous proposons de nouvelles voies de réflexion afin d’adopter de nouvelles solutions économiques et potentiellement applicables au chantier, dans l’optique de prévenir des désordres importants dans les structures incendiées.