Le fonctionnement de nos sociétés modernes repose sur des systèmes d’information dont la moindre défaillance peut provoquer des dégâts de plus ou moins grande ampleur. Leur sécurité constitue donc un enjeu de première importance dans la mesure où une attaque les visant pourrait provoquer la paralysie complète d’un État, voire la mort de plusieurs milliers de personnes1. Les Israéliens ont pris conscience très tôt de cette réalité en raison de l’environnement conflictuel dans lequel ils vivent et de la dépendance de leur société, de leur économie, de leurs infrastructures civiles et militaires aux nouvelles technologies.
Un nombre croissant d’investisseurs ne cherche plus, principalement, à gagner de l’argent en faisant fonctionner des entreprises, mais en effectuant des transactions sur les droits de propriété des entreprises. L’achat et la revente d’établissements industriels et commerciaux sont des moments privilégiés où de grosses sommes d’argent sont échangées rapidement et au cours desquels les fortunes se font et se défont. Quelles sont les conséquences de ces changements de propriété incessants sur le développement à long terme des établissements concernés et sur la prospérité (ou le déclin) de leurs parties prenantes (les salariés, les clients, les fournisseurs, les petits investisseurs et les collectivités locales) ? Nous proposons d’examiner ici ces questions à partir de l’étude du cas des investissements européens dans le bioéthanol brésilien.