

Ce texte présente une taxonomie des pratiques de responsabilités sociales des entreprises ; et se focalise ensuite sur l’une d’elles : la RSE-BOP inspirée par Prahalad (2004) qui suggère aux entreprises de s’intéresser aux 4 milliards d’individus qui disposent de moins de deux dollars par jour. Ceux-ci n’endossent pas le seul statut de « pauvres », mais celui de citoyen, consommateur, opérateur voire entrepreneur ; ils deviennent des acteurs sur lesquels l’entreprise s’appuie et construit son réseau d’activité (réseau marchand, réseau de distribution, réseau de services techniques ou non). Pour le management stratégique d’une RSE-BOP, les auteurs élaborent enfin un cadre conceptuel et un système de propositions.