Autant au niveau national qu’international, un consensus s’établit pour considérer le tourisme comme un levier de développement économique. En Tunisie, le tourisme est une activité économique importante qui exerce des effets d’entraînement sur d’autres secteurs économiques. Depuis l’indépendance, ce secteur promoteur a été au coeur de la problématique de l’aménagement du territoire. Cependant et malgré ses retombées positives sur la croissance économique, l’activité touristique génère des effets négatifs sur l’environnement et compromet de ce fait l’avenir du développement économique. La concentration excessive des investissements touristiques dans les régions côtières a généré une occupation de vastes espaces du littoral dans des sites souvent vulnérables et une dégradation du milieu urbain et naturel. Cette activité est à l’origine également et sur le même degré d’importance d’impacts socioculturels non négligeables.
Un nombre croissant d’investisseurs ne cherche plus, principalement, à gagner de l’argent en faisant fonctionner des entreprises, mais en effectuant des transactions sur les droits de propriété des entreprises. L’achat et la revente d’établissements industriels et commerciaux sont des moments privilégiés où de grosses sommes d’argent sont échangées rapidement et au cours desquels les fortunes se font et se défont. Quelles sont les conséquences de ces changements de propriété incessants sur le développement à long terme des établissements concernés et sur la prospérité (ou le déclin) de leurs parties prenantes (les salariés, les clients, les fournisseurs, les petits investisseurs et les collectivités locales) ? Nous proposons d’examiner ici ces questions à partir de l’étude du cas des investissements européens dans le bioéthanol brésilien.
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