Une notion, développée et employée par les experts et professionnels de l’humanitaire, est celle de « réfugié combattant ». Surtout depuis la fi n de la Guerre froide, nous dit-on, les réfugiés ont développé d’une manière croissante et alarmante des inclinations violentes qui, lorsque l’occasion se présente de s’organiser et de se mobiliser, se transforment en menace contre la sécurité de leurs pays hôtes, en causant de violents conflits « débordant » et entraînant des régions entières dans l’abîme. Vue à travers le prisme de la littérature sur les réfugiés combattants, la crise actuelle des réfugiés irakiens – causée par l’invasion américaine de l’Irak en 2003 puis exacerbée par la dégradation des conditions consécutive à l’attentat contre la mosquée Askari de Samara en février 2006 – semble le candidat idéal pour devenir une menace pour la stabilité régionale.
Cet article entend célébrer les trente ans de Myriam, cette étonnante campagne publicitaire qui émut la France tranquille de 1981 en révélant les dessous du modèle éponyme, au gré de promesses de plus en plus osées : « Le 2 septembre, j’enlève le haut », « Le 4 septembre, j’enlève le bas »… En rejouant avec attention et passion le strip-tease de Myriam, l’article montrera que, trente ans après, ce geste est éternel puisqu’avec Myriam, il y a toujours des dessous aux dessous. Cet étonnant millefeuille publicitaire nous permet ainsi d’approcher (mais non de connaître) les ressorts cachés du teasing publicitaire et des séductions de la curiosité commerciale.