Le recours à la procréation médicalement assistée (PMA) s’accroit dans les pays développés. Des complications thromboemboliques artérielles et veineuses sont rapportées avec une incidence de 0,1%. La survenue de ces évènements est principalement imputée à la présence d’un syndrome d’hyperstimulation ovarienne (SHSO). Les mécanismes exacts par lesquels le SHSO et la stimulation hormonale exogène utilisée dans la PMA induisent ces évènements demeurent incertains. Cependant, le VEGF sécrété au cours du SHSO, l’hyperoestrogénie et l’hyperviscosité sanguine semblent jouer un rôle majeur. C’est pourquoi, avant de planifier une PMA, le risque thromboembolique doit être évalué et une prophylaxie antithrombotique proposée aux patientes à risque. Une prophylaxie doit être initiée chez les femmes qui développent un SHSO modéré ou sévère.
Depuis une dizaine d’années, la littérature voit se multiplier des travaux cherchant à identifier les différents leviers à actionner afin d’encourager l’innovation au sein des entreprises. En prolongement de ces travaux centrés sur l’émergence d’une « culture de l’innovation », l’état de l’art réalisé dans cet article nous permet d’établir que créer une atmosphère de « sécurité psychologique » est le seul moyen permettant que :
– les membres de l’organisation ne soient pas paralysés par la peur d’échouer et continuent de proposer des projets audacieux,
– ces mêmes acteurs tirent les leçons des erreurs qui seront inévitablement commises au cours du processus d’innovation et soient en mesure de ne plus les reproduire. Nous suggérons, à ce titre, quelques axes de réflexion pour créer une culture du « droit à l’erreur » au sein des organisations, à commencer par la refonte des systèmes de sanction récompense et par l’inclination de la direction à « légender » les échecs. Nous soulignons néanmoins que ce qui est éventuellement possible dans le contexte de la culture américaine ne l’est pas forcément dans celui de la culture française.