Une trentaine d’auteurs de toutes disciplines, sous la direction de Christian Byk, ont mis en commun leurs expériences pratiques pour singulariser une série de cas cliniques (qui sera, nous l’espérons, complétée par d’autres), au regard des questions éthiques et juridiques qu’ils soulèvent.
Les HEC et la gestion des entreprises (Version reliée)
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Cet ouvrage se lit comme une introduction à l’adoption de nouvelles méthodes de gestion en France dans les cent ans qui s’étendent de 1881 aux années 1970. Il met aussi au jour le rôle peu connu des HEC, les diplômés de l’Ecole des Hautes Etudes Commerciales - pointe avancée de l’expansion des écoles de commerce -, dans la modernisation des pratiques des entreprises, une formation longtemps originale dans une économie qui jusqu’alors avait donné la prééminence aux ingénieurs.
De ce groupe qui croît avec les années sort une aile marchante qui apporte une contribution majeure au développement du management en France. Que ce soit en tant que responsables ou créateurs d’entreprise, cadres, enseignants ou consultants, ils ne se tournèrent pas vers les domaines de la production conquis par les ingénieurs. Ils se firent les pionniers de nouvelles méthodes comptables, les propagateurs du contrôle budgétaire puis du contrôle de gestion. Ils furent reconnus dans les domaines financiers et bancaires. Ils contribuèrent à la réforme des pratiques commerciales, réformant les réseaux de vente, promouvant la publicité, les études de marché. Avec leur ouverture sur le monde anglo-saxon, ils introduisirent les pratiques qui furent regroupés sous le nom de marketing à partir des années 1950. Après un siècle, il n’est pas de grande entreprise qui n’ait pas recruté d’HEC, dans les services, dans l’industrie mais aussi dans le secteur public.
Pour donner aux HEC leur juste place, cet ouvrage les situe dans le contexte de leur époque : évolutions du marché, grands défis, apports venus d’autres pays. On mesure le choc que fut la Grande Crise des années 1930 comme le changement de paradigme que fut le Marché Commun. De ce panorama d’un siècle d’histoire, il ressort que la devise de l’école a été source d’inspiration : « Apprendre à oser ».
Marc Meuleau est un ancien élève de l’École Normale Supérieure de Saint-Cloud (1977), agrégé d’histoire et docteur ès lettres. Il est également titulaire d’un DESS Banques-Finances (Paris IX-Dauphine).
Après une quinzaine d’années consacrées à la recherche et à l’enseignement en histoire économique contemporaine pendant lesquelles il publie deux ouvrages : « HEC, Histoire d’une Grande École – 1881-1981 » et « Histoire des Pionniers en Extrême-Orient, La Banque de l’Indochine (1875-1975) »,
Marc Meuleau rejoint la Banque Indosuez devenue entre-temps partie du groupe Crédit Agricole pour une carrière bancaire à l’international.
Sa passion pour l’histoire et la recherche historique est demeurée intacte. Il a poursuivi son travail sur l’évolution du management en France de 1880 aux années 1970 et plus particulièrement sur le rôle qu’ont joué les HEC.
Avant-propos de Patrick Fridenson, historien, directeur d’études à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales, cofondateur de la revue Entreprises et Histoire.