Après un siècle de taylorisme, qui est l’une des expressions de la modernité, nous entrons dans l’ère de la post-modernité caractérisée par la puissance des réseaux sociaux facilitant l’émergence d’aspirations égalitaires et démocratiques.  

Les conquistadors du XXI^e siècle que sont les GAFAs et les dragons chinois soumettent des pans entiers de l’économie à des transformations disruptives et écosystémiques qui portent sur des secteurs aussi variés que la banque de détail, l’industrie de la musique, les médias vidéo, le tourisme, les transports urbains, la presse et l’édition. Les applications numériques et les plateformes qui les hébergent, porteuses de changement, permettent également de lutter contre certains aspects négatifs du développement économique ; le réchauffement climatique, la dégradation des terres et des océans.

La digitalisation facilite également le développement de villes plus intelligentes dans lesquelles les citoyens peuvent s’impliquer plus facilement, et en devenir acteurs s’ils le souhaitent. Les réseaux sociaux qui constituent pour les entreprises des outils d’influence incontournables portent également les attentes et les aspirations de communautés et groupes sociaux souvent laissés dans l’ombre. L’émergence de la finance participative et la montée en puissance des femmes dans les organisations en sont deux illustrations marquantes.

Les défis que représentent ces transformations sont caractéristiques de cette époque nouvelle qu’est la post-modernité portée par les aspirations égalitaires et simultanément des identités qui se veulent multiples, des droits réclamés à différents niveaux pour échapper à l’uniformité.