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PI20121231 UTILISATION DES IMAGES LANDSAT 7 ETM+ ET ALOS SCANSAR
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RÉSUMÉ
Pour tenter de caractériser la déformation contemporaine d’un métamorphisme de très haute température dans le terrane précambrien de l’In Ouzzal, nous avons réalisé, une cartographie des linéaments, de la trajectoire de la foliation et des structures de déformation, par analyse d’images satellitales Landsat 7 ETM+ et radar ALOS SCANSAR. Nous avons également utilisé des données de terrain et des travaux antérieurs. La carte de la trajectoire de la foliation indique l’interférence entre la structuration en dômes et bassins fruit de l’histoire archéenne de l’In Ouzzal ; et illustrée par des trajectoires concentriques ; et l’influence de grandes shear-zones faisant plusieurs dizaines de kilomètres de longueur. Ainsi, deux grandes familles de megashear-zones ont été reconnues. La première de direction NE-SW correspond à de grands couloirs de cisaillement sénestres pouvant traverser tout l’In Ouzzal Nord. La deuxième famille de cisaillements a une direction ENE-WSW, un jeu dextre. et sont souvent limitées par les megashear-zones NE-SW. Ces deux types de couloirs mylonitiques sont organisés en un réseau faisant un angle de 30°, compatible avec un axe d’extension parallèle à la direction de la foliation NE-SW et donc avec une déformation transcurrente traduisant un raccourcissement NWSE. Une spectaculaire structure d’enroulement de plusieurs dizaines de kilomètres a été mise en évidence, au nord de la région d’étude, dans la région de Tekhammalt. Elle matérialise, elle aussi, ce même régime transcurrent. Ce travail montre ainsi, que la principale déformation observée correspond à un régime transpressif de direction NW-SE. Cependant, comme la majeure partie des structures observées, cette déformation traduit le stade final de l’évènement éburnéen. Ainsi, l’imagerie satellitale, même si elle a permis, et ceci pour la première fois, que des zones de cisaillement ou des structures de déformation de si grande taille soient révélées et intégrées dans un modèle synthétique, elle ne permet pas par contre d’identifier des stades différents avec de possibles changements de régimes tectoniques. Ce travail constitue donc une importante contribution à d’autres travaux en cours, intégrant plus de données de terrain, sur la déformation éburnéenne de l’In Ouzzal, pour un modèle plus global.
MOTS CLÉS
Zones de cisaillement, Landsat 7 ETM+, ALOS SCANSAR, In Ouzzal.