- Rupture de stock
BT20102331 ANALYSE HYDRODYNAMIQUE DUN RÉSERVOIR CIRCULAIRE EN BÉTON ARMÉ, POSÉ AU SOL
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Résumé
Une enquête effectuée sur un large parc de réservoirs expertisé laisse paraitre une pathologie très répandue [10] : le défaut rencontré est une fissure oblique sur la paroi du réservoir, non parallèle aux axes principaux de la paroi. Ces fissures localisées à la liaison paroi-radier traversantes dans le béton armé évoluent dans le temps, compromettant ainsi l’étanchéité de l’ouvrage. Selon la classification de G. Mathieu [8], cette pathologie a un indice de gravité d (défaut révélateur d’une évolution avancée de la dégradation de l’ouvrage en contact avec le liquide). Ces réservoirs de stockage remplissent des besoins vitaux de la population. Leur étude doit leur permettre de demeurer fonctionnels pendant et après un séisme. Cette tache devient encore plus délicate lorsqu’on sait que dans un réservoir partiellement rempli l’excitation sismique met une partie du fluide en mouvement (ce qui conduit à la formation de vagues en surface, entraînant la naissance de contraintes sur les parois, pouvant provoquer l’endommagement de la coupole ainsi que la paroi). Ce phénomène est appelé l’effet hydrodynamique, et son appréciation devient difficile. En France, le seul outil normatif de références était longtemps le Fascicule 74 [7], jusqu’à l’avènement des Eurocodes. Ces derniers sont restés muets sur la question jusqu’en juillet 2005, date de la disponibilité de l’Eurocode 8 qui consacre sa partie 4 aux réservoirs. En algérie, le règlement parasismique impose de tenir compte de l’effet hydrodynamique uniquement pour les réservoirs d’une capacité supérieure à 1500 m3, en zone de moyenne et forte sismicité. a travers la présente étude, illustrée par une application numérique, on tentera de faire le lien de cause à effet entre la pathologie rencontrée sur les réservoirs et la non prise en compte de l’effet hydrodynamique dans les calculs de conception des réservoirs.