La trajectoire du système de gouvernance algérien dans le contexte politique régional des révoltes arabes de 2011 montre la résilience d’un modèle autoritaire particulier issue des conflits des années 90. Ce modèle pseudo-démocratique construit sur la rente pétrolière, les réseaux de patronages politiques et sociaux, et l’appareil sécuritaire, maintien un équilibre autoritaire qui a permis au régime de survivre aux mouvements sociaux des révoltes arabes, mais qui reste fragile du fait de ses dynamiques internes.