La fabrication d’enrobés à chaud, par l’utilisation de combustibles fossiles et de liants bitumineux, s’accompagne d’émissions dans l’atmosphère de composés organiques et inorganiques. La réduction de ces émissions impose la connaissance et la maîtrise des procédés de fabrication. Pour ce faire la centrale du parc de Blois a été instrumentée pour suivre en continu et mémoriser les paramètres de fabrication et les consommations d’énergies correspondantes. À l’échelle de l’année, l’analyse de la variation de consommation en combustible fossile permet de cibler des expérimentations destinées à quantifier les rejets polluants à l’atmosphère pour corréler ces émissions à la consommation. À terme, l’objectif est de renseigner une base de données concernant des valeurs de flux d’émissions polluantes, représentatives du fonctionnement réel d’une centrale d’enrobage.
Beaucoup a été dit et écrit sur la motivation au travail depuis l’avènement des organisations modernes. Les théories gestionnaires de la motivation ont focalisé leur apport sur l’identification des stimuli externes qui pouvaient être actionnés par les organisations et leur relais, les managers, dans l’optique de susciter la motivation des individus. Cet article propose un retournement d’approche. La motivation au travail y est appréhendée comme une dynamique éminemment individuelle résultant de l’investissement de trois registres d’activités : les Obligations, les Initiatives et les Aspirations. Ces trois registres sont indispensables à chaque individu au travail ; ils sont propres à chacun (leur contenu varie d’un individu à l’autre) et sont en évolution permanente, au fur et à mesure qu’ils sont effectivement investis et que l’individu avance en âge. Cette conceptualisation fonde une nouvelle approche de la gestion de la motivation en organisation : l’orientation qu’elle propose est de faire de chaque individu au travail à la fois le gardien et le régulateur de ses Obligations/Initiatives/Aspirations.
Un nombre croissant d’investisseurs ne cherche plus, principalement, à gagner de l’argent en faisant fonctionner des entreprises, mais en effectuant des transactions sur les droits de propriété des entreprises. L’achat et la revente d’établissements industriels et commerciaux sont des moments privilégiés où de grosses sommes d’argent sont échangées rapidement et au cours desquels les fortunes se font et se défont. Quelles sont les conséquences de ces changements de propriété incessants sur le développement à long terme des établissements concernés et sur la prospérité (ou le déclin) de leurs parties prenantes (les salariés, les clients, les fournisseurs, les petits investisseurs et les collectivités locales) ? Nous proposons d’examiner ici ces questions à partir de l’étude du cas des investissements européens dans le bioéthanol brésilien.
L’implantation au Vietnam des pratiques internationales du management semble buter sur certains comportements culturels. Plutôt que de s’interroger sur un hypothétique changement de valeurs, il s’agit de comprendre l’idée que les acteurs se font de la place de l’individu et de son rapport aux autres, dans le contexte vietnamien. À partir d’une comparaison ligne à ligne d’un code d’éthique d’entreprise et de sa traduction en vietnamien, nous mettrons en évidence dans cet article deux conceptions bien différentes du rapport au monde et de la bonne gouvernance. C’est en partant de cette compréhension des différences entre ces deux univers culturels que les entreprises pourraient adapter leurs pratiques de management au contexte local.