La bioéthique accentue à la fois la dimension scientifique et éthique des solutions aux problèmes posés par le développement des technosciences (biomédicales). Mais la complexité axiologique qui en résulte peut-elle aujourd’hui se satisfaire des informations journalistiques et des savoirs occasionnels distillés à l’occasion d’un colloque ou d’un débat public sur les problèmes dits de bioéthique ? Assurément non. Cette complexité bien comprise invite à aller plus loin. Il s’agit d’aller de l’information à la formation, de ne pas en rester à un point de vue sur…, de substituer au « dis-cours » sur la bioéthique le « dis-cours » de bioéthique, plus rigoureux et du reste plus risqué.