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Résumé
L’arrivée des gauches au pouvoir en Amérique latine a attiré l’attention de l’opinion publique européenne notamment après les élections de Hugo Chávez au Venezuela en 1998 et de Luiz Inácio « Lula » da Silva au Brésil en 2002. Intellectuels et journalistes ont consacré de nombreuses publications aux différentes versions de ce tournant. Mais l’attention s’est concentrée sur les pays où les changements paraissaient les plus polémiques ou les plus spectaculaires. En fin de compte, populisme, leadership, rapprochement avec Cuba, confrontation avec les États-Unis de George W. Bush ou indigénisme ont monopolisé l’intérêt. Ainsi a-t-on vu avec Lula l’arrivée d’un ouvrier à la présidence, avec Evo Morales celle d’un « Indien » au pouvoir en Bolivie, ou encore avec Michelle Bachelet la consécration d’une femme à la tête de l’État au Chili. Mais d’autres visages de la gauche ont été beaucoup moins pris en compte, laissant souvent des réformes ou des transformations dans l’ombre. C’est sans doute le cas de l’Uruguay.