MC20133340 LES EAUX DE LHIMALAYA, UN ENJEU STRATÉGIQUE POUR LES PAYS DASIE DU SUD
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Résumé
En contrôlant le plateau tibétain, la Chine contrôle aussi, en amont, la source des principaux fleuves d’Asie : l’Indus, le Brahmapoutre et les affluents du Gange pour le subcontinent indien, la Salouen et le Mékong pour l’Asie du Sud-Est. Ces fleuves tirent à 90% leur approvisionnement en eau de la mousson d’été tandis que la fonte des glaciers alimente les 10% restant en hiver. C’est durant cette période sèche que la Chine détient un moyen de pression crucial sur ses voisins en aval, d’autant plus important qu’aucun d’eux n’a suffisamment d’influence sur elle pour la freiner dans ses projets de développement. De plus, le droit international autour de la gestion transfrontalière des fleuves est relativement flou, ce qui privilégie la nation en amont du cours d’eau : les traités et les accords sur le partage des eaux manquent cruellement dans la région, donnant un avantage considérable à Pékin.