Des changements sociopolitiques ont cours à Singapour. Ils ne suscitent, pour l’heure, guère l’intérêt de la communauté universitaire, déjà peu nombreuse à travailler sur l’Asie du Sudest et surtout très occupée sur d’autres terrains anthropologiques ou archéologiques1. Pourtant, les travaux de Denys Lombard proposent un cadre judicieux pour inscrire ces mouvements dans le temps long et offrir une précieuse grille de lecture.