Résumé

Loin de l’image d’Épinal assimilant la sécurité privée à des bandes de mercenaires écumant le monde de conflit en conflit, déstabilisant des régimes au profit de grandes compagnies ou prônant l’insécurité pour vendre des petites armées ne cherchant qu’à s’enrichir, les sociétés privées françaises recouvrent des domaines aussi variés que la veille concurrentielle, l’intelligence économique, la sûreté des biens et des personnes, du patrimoine, des approvisionnements stratégiques, la cartographie stratégique des dirigeants et des organisations, la mise en place de procédures d’urgences et de rapatriement au profit des entreprises souhaitant s’implanter à l’étranger, la protection des systèmes d’information1,etc. Un travail parlementaire bipartisan2 conduit par messieurs Christian Ménard et Jean-Claude Viollet les a toutes regroupées sous la dénomination d’ESSD, Entreprises de Services de Sécurité et de Défense (terme officiel adopté par le Secrétariat général de la Défense et de la sécurité nationale)..