Le 13 mai 2013, alors que les tensions avec la Corée du Nord étaient à leur pic, les Etats-Unis et la Corée du Sud entamaient une session de deux jours d’exercices et manoeuvres de défense en mer de l’Est1, près de Pohang. Parmi les forces déployées, l’USS Nimitz (CVN 68) – porte-avion américain à propulsion nucléaire – cristallisait l’attention de Pyongyang qui voyait dans le déploiement du navire « une menace ouverte, une source de chantage contre la République Populaire Démocratique de Corée, ainsi qu’une grave provocation militaire destinée au déclenchement d’une guerre nucléaire à n’importe quel prix dans la péninsule Coréenne »2.
Un nombre croissant d’investisseurs ne cherche plus, principalement, à gagner de l’argent en faisant fonctionner des entreprises, mais en effectuant des transactions sur les droits de propriété des entreprises. L’achat et la revente d’établissements industriels et commerciaux sont des moments privilégiés où de grosses sommes d’argent sont échangées rapidement et au cours desquels les fortunes se font et se défont. Quelles sont les conséquences de ces changements de propriété incessants sur le développement à long terme des établissements concernés et sur la prospérité (ou le déclin) de leurs parties prenantes (les salariés, les clients, les fournisseurs, les petits investisseurs et les collectivités locales) ? Nous proposons d’examiner ici ces questions à partir de l’étude du cas des investissements européens dans le bioéthanol brésilien.