Si la pathologie cardio-vasculaire représente la première cause de mortalité dans les pays dits développés, elle est au 3ème rang au Vietnam, derrière les maladies infectieuses et parasitaires, et la pathologie
tuberculeuse. Avec l’essor alimentaire et le développement socio-économique que connaît l’Asie du Sud-Est, le Vietnam parvient aux mêmes travers occidentaux, avec les mêmes facteurs de risque qui favorisent l’augmentation des pathologies vasculaires : diabète, tabac, hypertension, cholestérol. Parallèlement, la communauté médicale vietnamienne a comblé son retard scientifique, les jeunes médecins vont se former dans les pays étrangers (USA, Australie, Singapour, France, Taïwan), et les hôpitaux universitaires vietnamiens se dotent de matériel d’imagerie performante, avec un parc abondant de scanners et d’IRM, de
Centres d’explorations vasculaires, permettant ainsi un dépistage précoce des maladies vasculaires périphériques, une meilleure éducation des malades, un diagnostic plus précis et une meilleure prise en charge thérapeutique. La chirurgie vasculaire au Vietnam semble ainsi promise à un bel avenir, d’autant que cette discipline est prévue dans la formation future des étudiants dans les Facultés de Médecine.