Face aux délocalisations, aux licenciements économiques et à la désindustrialisation, les médias et l’opinion publique montrent du doigt les grands groupes et s’indignent de leur comportement de prédateurs. Pourtant, à l’heure où les multinationales déplacent leurs sites de production à travers le monde, comme de simples outils industriels au service de la recherche du profit maximum, certains grands groupes décident d’investir dans leur territoire et de soutenir le tissu local des PME. Qui sont ces grands groupes ? Quelles sont leurs intentions et leurs moyens d’action ? Quel est l’impact de leurs interventions sur le territoire ? Dans le cadre de notre mémoire d’ingénieurs du Corps des Mines, nous avons enquêté afin de comprendre le rôle que jouent ces grands groupes dans les territoires, leurs motivations et leurs intérêts pour agir. Nous avons cherché à caractériser leurs actions afin de comprendre pourquoi ces initiatives locales, qui s’avèrent pérennes, restent malgré tout d’ampleur modeste.
Cet article entend célébrer les trente ans de Myriam, cette étonnante campagne publicitaire qui émut la France tranquille de 1981 en révélant les dessous du modèle éponyme, au gré de promesses de plus en plus osées : « Le 2 septembre, j’enlève le haut », « Le 4 septembre, j’enlève le bas »… En rejouant avec attention et passion le strip-tease de Myriam, l’article montrera que, trente ans après, ce geste est éternel puisqu’avec Myriam, il y a toujours des dessous aux dessous. Cet étonnant millefeuille publicitaire nous permet ainsi d’approcher (mais non de connaître) les ressorts cachés du teasing publicitaire et des séductions de la curiosité commerciale.